Littératie 101 – Planification de la retraite

Vous avez beaucoup à apprendre en ce qui concerne vos finances, mais une bonne connaissance de certains concepts financiers de base peut vraiment mener loin. Bien que les Canadiens aient reçu une note élevée à l’évaluation de leurs connaissances financières, beaucoup manquent encore de confiance dans leurs compétences dans ce domaine. Dans la deuxième partie de notre série en trois parties sur la littératie financière, nous voulons vous aider à répondre à certaines questions courantes sur planification de la retraite.

De combien d’argent ai-je vraiment besoin pour ma retraite?

Plusieurs opinions circulent quant au montant que vous devriez épargner en vue de la retraite. Bien des conseillers estiment qu’il vous faut pouvoir générer un revenu de retraite correspondant à entre 70 et 80 % de votre revenu le plus élevé avant la retraite, mais tout dépend de la personne. La règle du 70 % est un bon point de départ, mais sans plus. Les objectifs de chacun sont différents, d’où l’importance de planifier la façon dont vous voulez vivre à la retraite.

Une fois que vous avez défini vos objectifs de retraite, vous pouvez travailler à rebours pour déterminer la marche à suivre pour y arriver. Si vous ne savez pas par où commencer avec la planification de la retraite, travailler avec un conseiller peut avoir une énorme incidence sur l’atteinte de vos objectifs financiers.

Comment puis-je optimiser mon épargne-retraite?

Selon un rapport publié en 2019 par l’Institut sur la retraite et l’épargne de HEC Montréal, les Canadiens ont obtenu une note moyenne de 36,5 % lorsqu’on les a interrogés sur leur compréhension du fonctionnement des programmes et des concepts de retraite au Canada. Le rapport tient compte de sujets comme les régimes d’employeur, les régimes de retraite publics, les régimes d’épargne publics et d’autres connaissances financières générales.

Voici ce qu’il en est : il existe de nombreuses options de placement, qu’il s’agisse de produits précis que vous pouvez acheter ou dans lesquels vous pouvez investir, ou de différents types de comptes. En règle générale, voici comment vous devriez prioriser votre épargne-retraite :

  1. Régime de retraite auquel l’employeur verse des cotisations patronales de contrepartie : Si votre employeur vous offre de verser des cotisations de contrepartie à un régime de retraite, profitez-en. Il y a peut-être un plafond à l’égard de leurs cotisations, mais il s’agit d’un rendement immédiat sur votre placement. Maximisez d’abord ce régime, puis passez à la deuxième étape.
  2. Utilisez un CELI ou un REER : dans le cadre d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), vos cotisations sont déductibles du revenu imposable, de sorte que vous payez moins d’impôt maintenant lorsque vous faites des dépôts. Toutefois, vous paierez de l’impôt sur cet argent (ainsi que sur les intérêts ou les gains) lorsque vous le retirerez à la retraite.

Dans un compte d’épargne libre d’impôt, vos dépôts ne sont pas déductibles du revenu imposable, mais contrairement au REER, les intérêts ou les gains sont entièrement libres d’impôt. Certaines personnes utilisent leur CELI pour atteindre leurs objectifs d’épargne à court ou à moyen terme, mais c’est aussi un excellent outil d’épargne-retraite à long terme.

Malheureusement, autant le REER que le CELI sont sous-utilisés. Les gens ne versent pas leur cotisation maximale. Dans l’ensemble, ce n’est pas parce qu’ils ne veulent pas cotiser au maximum, mais plutôt parce qu’ils n’ont pas l’argent disponible à la fin du mois. Établir un virement automatique à un REER ou à un CELI pris le même jour que le dépôt de votre paie permet de vous payer d’abord et d’épargner pour la retraite sans vraiment avoir à y penser.

Je n’ai pas épargné autant pour la retraite que j’aurais dû. Quelles sont les stratégies pour revenir sur la bonne voie?

L’un des aspects les plus importants en ce qui concerne la planification de la retraite est le fait d’avoir un plan, et de ne pas le laisser tomber. Si vous avez un plan et que vous n’avez pas pu le suivre, c’est peut-être un signe qu’il a besoin d’être revu. Si vous n’avez pas de plan, voici trois choses que vous pouvez faire dès maintenant.

Une fois que vous avez un plan, l’important n’est pas tant de comprendre les options de placement que de comprendre les risques et les frais qui y sont liés. Des placements trop risqués et des frais trop élevés peuvent épuiser votre épargne. N’hésitez pas à faire appel à votre conseiller afin qu’il vous aide à déterminer votre tolérance au risque et les placements qui vous conviennent le mieux. Les placements peuvent être compliqués, mais demander des conseils sur les risques et les frais est une action simple qui peut avoir un effet positif.

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Le présent article est proposé à titre indicatif seulement. Il n’a pas pour objet de donner des conseils particuliers d’ordre fiscal ou autre, et les renseignements qu’il fournit ne doivent pas être considérés comme tels. Tout particulier ayant pris connaissance de ces renseignements devrait s’assurer qu’ils conviennent à sa situation en demandant l’avis d’un spécialiste qualifié.